12 décembre 2011

Drive (Slow)

Ryan Gosling, un héros discret.

Je viens de regarder le film Drive pour la seconde fois. Mais, j'ai toujours autant de mal à trouver les mots pour en parler. Ce film m'a littéralement laissé bouche bée. La dernière fois que j'ai ressenti pareille émotion à cause d'un film, il s'agissait d'Inception
Lorsque le film débute, il y a un silence pesant qui s'installe assez rapidement. À travers ce calme, il est possible d'entendre la musique. Dans ce long-métrage, elle est essentielle. Tellement présente qu'elle fait penser à un personnage du film. Lorsque les premières notes de la chanson Nightcall débute, mes yeux laissent place aux oreilles et c'est avec elles que je suis le film. Mes oreilles, bercées par cette bande originale qui fait penser à un mix entre celles des films Virgin Suicides et Tron, me guident.
J'entends Ryan Gosling, qui tient le rôle d'un chauffeur professionnel qui se vend au plus offrant, se rapprocher de sa voisine avant que le mari de celle-ci ne sorte de prison. Mais, criblé de dettes, le mari ne peut pas rembourser ses créanciers. Le gentil voisin décide alors de lui venir en aide. La suite vire au drame, mais il est préférable que vous la découvriez par vous-même et qu'ainsi vous soyez en mesure de voir comment Drive est étonnamment simple. Pas besoin d'effets spéciaux à gogo, ni de poses lascives à chaque plan, ou encore de discours insipides. Dans cette film noir, il n'y a aucun de ses codes habituels et c'est là la réussite de ce film dramatique. 
Au moment où je termine cet article, l'envie d'écouter la B.O de Drive s'empare à nouveau de moi. Je vais devoir y céder...

Vous apprécierez vous-même...

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