30 juillet 2010

Twilight III:Hésitation


Il y a quelques jours de cela, je suis allé regarder le film événement Twilight III:Hésitation .
Au milieu d'une salle pleine d'adolescents, des jeunes filles pour la plupart, j'ai donc assisté aux jeux du «je t'aime, moi non plus» entre Bella, Edward & Jacob, les trois personnes principaux du film.
A la différence des autres films qui ont mis en scène le triangle amoureux comme Le Mariage de mon meilleur ami, il y a quelques années de cela ou encore, plus récemment, Brothers, le film dont il est ici question renouvelle le genre en lui apportant une touche fantastique.
En effet, il s'agit d'un jeu de chaises musicales entre un loup-garou,adepte du port du short...torse nu & un vampire, aussi brillant que livide. Au milieu de tout ce capharnaüm, l'objet de tous les désirs, la terrienne Bella. Quoi de plus improbable comme combinaison?
En proie à ses propres démons, la jeune fille ne sait plus où donner de la tête, d'où le titre "Hésitation".
Ses hésitations, ses balbutiements ne font qu'accroître la haine entre les deux protagonistes mâles et, par la même occasion, l'intérêt pour la Saga Twilight.
En outre, les scènes d'amour, si on peut les appeler ainsi, sont assez amusantes.
La jeune Bella & son vampire de petit ami sont passer maître dans l'art délicat de la séduction.
Baisers langoureux, caresses platoniques & autres effleurements sont le lot occasionnel de ces deux êtres qui, pourtant, meurent d'envie de franchir le cap. Et là, où l'intrigue devient intéressante, c'est que le refus émane du jeune homme, qui semble avoir appris à contrôler ses hormones, après toutes ces années passées sur terre. Il est de la vieille école, celle qui voudrait qu'il n'y ai pas de sexe avant le mariage. Vu l'invraisemblable fascination que les jeunes acteurs exercent sur les jeunes filles du monde entier, peut-être qu'un nouveau créneau s'ouvre, celui de l'amour passif, pas celui de la société de consommation où les amants ne sont utilisables qu'une seule fois.
Si le phénomène déjà amorcé, dans les familles de l'Amérique puritaine, prend de l'ampleur, il s'agirait là d'un véritable contre-pied à une pratique répandue, et désormais ancrée dans les mœurs, qui pose le sexe comme condition sine qua non pour pouvoir vendre un produit et ce quelque soit la nature de celui-ci.
Mis à part ce dont il a été question ci-dessus, le film revêt autant d'intérêt qu'un billet doux écrit, en langage texto, lu par un adulte.

Vous apprécierez vous même...

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