Il y a quelques semaines de cela, j'ai voulu mettre à jour mon téléphone. J'ai donc recherché un logiciel sur Google. Au bout de quelques clics, j'en ai obtenu un, sauf que celui-ci n'était pas officiellement disponible.Bien mal acquis ne profite jamais. Le début de mes problèmes a coïncidé avec le redémarrage de mon terminal.Bien que la langue de Shakespeare ne me soit pas totalement étrangère, me retrouver avec un menu entièrement en anglais a été un véritable casse-tête chinois. Au milieu des raccourcis, je me suis perdu. Impossible pour moi de composer un simple message en français. Quand j'ai raconté cette mésaventure à mes proches, ils m'ont rit au nez avant d'ajouter que je pourrai enfin décrocher les yeux de mon téléphone. Mon Blackberry, pour ne pas le citer, est bien plus qu'un simple téléphone. Les yeux à peine ouverts, je recherche cette lumière rouge qui signale les messages.
La voir me remplit d'une joie indescriptible.
A l'inverse, son absence présage le début d'une journée pénible.
Je me dis qu'il s'agit peut-être d'un problème d'affichage.
Puis, je le range dans la poche intérieure de ma veste,
De peur qu'il connaisse, à mon insu, un destin funeste.
Et quand viennent ces soirées où on l'expose fièrement,
Au milieu des verres & des assiettes, je le pose délicatement.
J'essaie d'écouter les anecdotes qu'on me raconte,
Mais à chaque vibration qui se produit, je sursaute.
Les yeux rivés sur ce minuscule écran, je m'isole
Pour mieux me rapprocher de ceux qui me cajolent.
Ceux dont les messages instantanés meublent mes journées,
Appauvrissent l'ennui de façon déraisonnée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire