Il est tard. La nuit vient à peine de poser
ses valises. La fatigue harcèle mes paupières, mais elles résistent. Dans un
effort presque surhumain, je tourne mes yeux vers la pile de magazines qui est
là à quelques centimètres de moi. Et je me mets à penser qu’il y a un bail que
je n’ai écrit pour mon blog, Wivu.
Je ne me rappelle plus de la dernière fois que j’ai noirci des pages,
mais je me souviens de la sensation de satisfaction qui m’envahissait chaque
fois que je terminais une phrase. Au lieu de chercher à reproduire, le plus
souvent possible cela, je repousse l’échéance. J’excelle dans un art, celui de
perdre le temps. Tous les jours, je remets…à demain. Un peu comme le personnage
de la série Bref. Il faut d’ailleurs
que j’arrête d’utiliser le terme demain.
Ce n’est plus crédible et il pourrait porter plainte pour utilisation abusive
de son nom (Manquerait plus que ça !). Mieux vaut que je mette un point
final à ce texte avant que je me remette à pratiquer mon art. Demain est un
autre jour.